CSA-EP du 9 mai 2023

Premier CSA d’établissement sous le signe des sous-effectifs. Plusieurs choix toujours hors-sol comme pour le SPC MedEst ou (pour l’instant ?) sur 3P. C’est d’autant plus dommage que l’attractivité des postes, ça se joue aussi là. Du positif : des primes un peu plus élevées et un peu moins injustes que d’habitude.
Le SNM-CGT était représenté par François Giroux et Maxime Brissard.

En résumé

Ça ne vous aura pas échappé, on est encore en plein mouvement social sur les retraites. L’occasion de rappeler notre détermination, la forte mobilisation des météos et de demander à la DG de faire sa part sur les conditions de travail et la prise en compte de la pénibilité du travail de nuit : c’est ici
dans la déclaration signée par l’ensemble des syndicats de Météo-France.
Malgré la demande des syndicats, il n’y aura pas d’étalement des jours de grève de manière généralisée. Seulement du cas par cas. Vérifiez vos fiches de paye et informez au plus vite en cas de problème ou de difficulté.

Environ 160 postes actuellement vacants à la météo. C’est environ 6 % des effectifs ! Et c’est sans compter les bilans élevés, les heures non comptabilisées (écrêtages ou cadres autonome), les CET
qui augmentent… Les problèmes d’effectifs sont criants dans plusieurs services. Ça pèse sur les conditions de travail (stress, fatigue, difficulté à poser des congés, augmentation du nombre de vacation en service posté…) et sur la qualité du travail (travail en « situation dégradée » à DSI/SPB, calendrier 3P dicté par les contraintes d’effectifs pour ne citer que deux exemples). Pour la DG, ce n’est plus un problème de « plafond d’emploi » mais un problème de recrutement : comme le reste de la Fonction Publique, Météo-France ne serait pas assez attractif. Les sous-effectifs entraînent, c’est vrai, un déficit d’image.
C’est passer sous silence plusieurs choix et un manque d’anticipation de la DG et de nos tutelles. Des choix qui nuisent à l’attractivité justement, ou qui précipitent des départs (via l’IDV entre autres) :

– soit parce que ça impacte le sens du travail : hyper-polyvalence des postes de Météo-Conseil en région, réorganisation SPC MedEst, plus le temps de bien faire son travail dans de nombreux service
– soit parce que les perspectives s’amenuisent : difficultés à muter en région du fait des choix de centralisation, manque de prise en compte de la pénibilité…

– soit parce que Météo-France a longtemps eu une gestion des recrutements de collègues contractuels pas à la hauteur. Un exemple, sur le recrutement en CDI plutôt qu’en CDD, il semble que le contrôleur budgétaire n’est pas si bloquant que ce qu’on voulait nous faire croire.

Plusieurs mesures d’augmentation de primes sont annoncées pour l’année 2023. Ce sont des mesures pérennes qui s’appliqueront les autres années. C’est positif dans un contexte d’inflation
mais ça reste encore insuffisant. Et surtout, il ne s’agit que de primes, pas d’une hausse indiciaire. Elles seront mises en place courant 2023 avec des dates de prise d’effet différentes selon les primes (cf tableau joint). Toutefois, attention pour les CRA : une entourloupe de la direction !

Enfin, mobilisation importante des collègues de la météopole pour soutenir les employés de Newrest (cantine) sur leurs conditions de travail. Les choses pourraient évoluer dans le bon sens !

Tous les détails sont dans le lien ci dessous :

cr_csa-ep_09-05-23

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