CSA-EP décembre 2024 – informations CGT

En résumé

malgré un « dialogue social » dégradé ces derniers temps, ce CSA a été plutôt constructif

– certaines avancées ont été actées ou sont en passe de l’être : calcul des IPHA et heures de nuit équivalent entre contractuels et fonctionnaires, nouvelle note sur le travail à distance

état des lieux des météos avec le rapport social unique 2023 : la gestion des collègues contractuels reste insuffisante d’où des inégalités, il y a par ailleurs toujours du surtravail et de grosses entorses au droit à la déconnexion

Le SNM/CGT était représenté par François Giroux et Marc Drogoz.

Situation à Mayotte

Un point est d’abord fait sur la situation à Mayotte après le passage du cyclone Chido :

A ce jour, les informations relatives à l’état de santé de nos collègues sont rassurantes. Ils disposent aussi de stocks d’eau pour plusieurs mois. Un recueil des besoins des collègues est en cours, en terme d’accompagnement psychologique.

Le centre météo a subi des dégâts importants (toiture endommagée, …), mais l’électricité a déjà été rétablie, car le centre est situé sur l’aéroport.

Le réseau de pluviomètres est HS ce qui pose problème car de nouvelles pluies sont attendues ces prochains jours. Un état des lieux est en cours pour envoyer les moyens nécessaires.

Dialogue social

Avant d’aborder l’ordre du jour de la réunion, l’intersyndicale CFDT-CGT-FO-SOLIDAIRES fait la déclaration liminaire suivante :

Ce dernier trimestre de l’année 2024, nous avons constaté de multiples et nombreux reports, annulations, ajouts à la dernière minute, de réunions entre la direction générale et les organisations syndicales :

– réunion pénibilité du 14/10/2024 reportée au 10/02/2025

– réunion projet social du 05/11/2024 annulée

– réunion pré-CA du 13/11/2024 avec documents préparatoires reçus une heure avant la réunion 

– réunion discriminations du 15/11/2024 reportée au 21/11/2024 puis reportée au 22/01/2025 

– réunion sur les contractuels le 21/11/2024 décidée par le DRH le 20/11/2024 après-midi (!) 

– réunion CFP du 28/11/2024 reportée au 30/01/2025

– réunion RIFSEEP du 02/12/2024 reportée au 29/01/2025

– réunion de la CAP TSM du 10/12/2024 programmée sans consulter les disponibilités des représentant.e.s, et sans ordre du jour, finalement ajournée.

– réunion CCAS du 11/12/2024 décalée au 06/12/2024

– réunion INCO du 11/12/2024 reportée au 24/01/2025 

– pas de réunion CCP en 2024, mais juste un GT guide de gestion

Lorsque les réunions ont lieu, les documents préparatoires arrivent malheureusement souvent beaucoup trop tardivement, voire n’arrivent pas. 

Lorsque les documents arrivent dans les derniers jours, voire dernières heures, nous sommes contraint·e·s d’empiéter sur notre temps personnel et notre vie privée, car il n’est alors plus possible de se servir d’un temps syndical ou de modifier les tableaux de services.

De plus, l’exemple venant d’en haut, nous assistons aux mêmes dérives dans certains CSA de service.

Nous connaissons la grande charge qui pèse sur les services de la DRH. Mais au vu du constat fait ci-dessus, nous demandons à ce que des mesures soient engagées afin d’améliorer la situation.

Les représentant.e.s du personnel ont avant tout un métier. Ces métiers comportent souvent de fortes contraintes qui nécessitent une organisation fiable et stable.

La PDG répond qu‘elle porte une grande attention au dialogue social ainsi qu’à la qualité de ce dialogue. Elle estime qu’en raison de la charge importante de travail à la DRH, il faudra sans doute à l’avenir être plus réaliste quant au nombre de sujets à traiter et au nombre de réunions que cela engendre. Elle reconnaît la nécessité d’établir un calendrier stable.

A voir en 2025 si les actes suivent les paroles !

Suivi de la bascule 3P

Les nouveautés :

– ateliers « qualité de la base amont » (pour définir ce qui doit ressortir de la base amont, paramètre par paramètre) : 4 et 5 juin avec groupes de travail préparatoires

– ergonomie des postes de travail à la prévi : achat de PCs et écrans actés. Malheureusement, ça passe par le passage à Windows11.

– projet de consolidation de la base amont (CBA) avec chef de projet désigné. Doit travailler sur l’infrastructure de la chaine amont, l’amélioration de l’initialisation, et compléter outils et méthodes de supervision de la base amont.

Le SNM/CGT fait remonter :

– les problèmes que pose l’arrivée de la supervision de la base amont en région avec des moyens alloués limités : temps limité pour faire un travail de qualité, multiple gestion de priorités sur des postes CPR, évolutions de la Vigilance… d’où des questionnements sur le sens du travail

– le problème de scission entre équipes de prévisionnistes et équipes de conception/développement

– le problème récurrent d’un encadrement intermédiaire surchargé

– la nécessité d’instruire sérieusement le scénario 6 de la correction en région (bilan dans 6 mois pour la DG)

Notre avis :

Les choses avancent mais le contexte est parfois difficile (sous-effectifs, usure, manque d’organisation globale). La durée prévue du projet de « consolidation » (2 ans) montre une nouvelle fois le manque d’anticipation avant la bascule et le chemin qu’il reste à parcourir.

3P a impacté l’image de marque de Météo-France. La PDG a noté le besoin de mettre en place des actions à destination des préfectures et/ou des élus.

Suivi des actions CSA

Action CSA2 : Régime indemnitaire des ITM

Ce sujet devait être abordé en réunion le 02/12/2024 ; réunion reportée au 29/01/2025. (voir la déclaration liminaire intersyndicale)

Action CSA3 : Bilan des secours entre centres et éventuelles compensations

Le problème était apparu pour les CRA, notamment entre Bâle et Lille, et la question s’était posée d’étendre le dispositif à d’autres services.

La direction a fait un bilan de septembre 2023 à septembre 2024 : il s’avère que l’activation du mode secours est très rare en dehors des CRA et ne justifie donc pas une compensation particulière.

Action CSA4 : Pénurie d’eau à Mayotte

Ce point a été abordé en introduction à cette réunion, en lien avec le passage du cyclone Chido.

Action CSA5 : dossier « Pénibilité »

Ce sujet devait être abordé en réunion le 14/10/2024, mais la réunion a été annulée puis replanifiée au 10/02/2025 (voir la déclaration liminaire intersyndicale)

Actions CSA6 et CSA7 : Gestion des contractuels

Le GT contractuels, entre direction et syndicats, s’est réuni le 12/12 mais n’a pu traiter qu’1/4 du dossier « guide de gestion » et se réunira donc à nouveau début 2025.

Action CSA8 : Restauration en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française

Sujet traité au niveau du CCAS. Un système de tickets-restaurant devrait être mis en place.

Action CSA9 : Formation pour l’encadrement sur les contractuels (recrutement, gestion)

La direction prend son temps sur ce sujet important pour l’encadrement qui doit recruter et gérer des contractuels. Le SNM/CGT avait déjà alerté sur ce besoin de formation.

Une 1ère formation devrait arriver au 1er semestre 2025, donc quand la plupart des encadrant.e.s se seront déjà formé.e.s sur le tas !

Action CSA10 : Impact de la circulaire DINUM

Créée pour attirer et fidéliser dans les filières du numérique, cette circulaire pourrait coûter très cher à Météo-France, tout en augmentant de manière disproportionnée les salaires entre contractuels et fonctionnaires sur des postes très proches.

La PDG nous informe que nombre d’opérateurs de l’État n’ont pas l’argent pour appliquer à la lettre cette circulaire DINUM.

Action CSA11 : Astreintes à la DSO

Un GT DSO/DRH s’est déjà réuni en 2024 et devrait rendre ses conclusions prochainement.

La direction générale est vigilante sur les conclusions, qui auront des impacts sur les astreintes dans d’autres directions.

Action CSA12 : PSC santé + prévoyance

En vigueur à partir du 1er janvier 2025.

Il faudrait faire un bilan après une année avec ce nouveau régime.

Action CSA13 : Booster ou superbooster

Ni l’un, ni l’autre en fait : la demande de Météo-France est toujours bloquée au niveau du Guichet Unique.

Suite au GT TSM, le SNM/CGT reconnaît l’amélioration indemnitaire pour les TSM, mais déplore un fiasco complet concernant les promotions et les évolutions de carrière pour les TSM.

La direction ne répond rien et passe vite à l’action suivante :

Action CSA14 : Liste des postes soumis à astreintes

Cette liste sera présentée lors de la prochaine réunion du CSA/EP, le 25/03/2025.

Action CSA15 : Baromètre social

Questionnaire lancé le 19/11.

Le SNM/CGT déplore le manque de questions ouvertes, et quand elles existent, leur orientation uniquement positive. Il faudrait un questionnaire plus ouvert la prochaine fois.

Rapport Social Unique 2023

Le rapport social unique (RSU) compile une mine d’informations sur les météos. C’est un travail de grande ampleur, objectif et donc utile pour défendre les droits de chacune et chacun : nos remerciements à tous les collègues qui y ont contribué. Surtout que le DRH en convient, les outils de gestion ne sont pas adaptés pour mener ce travail : une réflexion est en cours pour faire interfacer les outils.

Le document sera bientôt disponible sur intramet.

Faits marquants 2023

Ce qui progresse :

– CDIsation : 3 fois plus fréquentes en 2023 qu’en 2021, 95 % des transformations en CDI interviennent au cours des 3 premières années d’ancienneté au sein de l’établissement, contre 40 % en 2021

Ce qui craint :

– heures écrêtées et CET : des indicateurs de non-déconnexion et de surtravail.

. les heures écrêtées moyennes par agent.es sont en augmentation (22h34 par agent), avec des différences notables entre services mais aussi entre agents (jusqu’à 90h moyennée sur une équipe). Les statistiques ne tiennent pas compte des heures de travail effectuées après 20h, ni le week-end, qui ne sont pas comptabilisées dans Pegase. Les heures des collègues « cadre autonome » ne sont pas non plus comptabilisées.

. CET : nombre en hausse, nombre de jours en hausse, ça représente pas loin de 280 ans de travail selon les calcul de nos collègues de FO. Même s’il y a une part de stratégie personnelle, ça témoigne d’une difficulté à pouvoir poser ses jours de congés et de récupération.

NB : globalement, 60 % des jours retirés en 2023 ont donné lieu à indemnisation. Rappel : l’indemnisation des CET est en général peu « rentable ».

. crédit de temps syndical : utilisé à 31% seulement. Là aussi un manque de temps…

=> Les écrêtages, les hausses de bilan et les CET « contraints » sont une conséquence des sous-effectifs. Le SNM/CGT demande à ce que toutes les heures travaillées soient comptabilisées. Nous demandons un suivi des heures des collègues en système de « cadres autonomes », à minima pour s’assurer du respect des temps de repos légaux, et une limitation de ce système aux cadres réellement autonomes. Enfin, nous demandons un suivi plus fin des charges de travail avec un système d’alerte en cas de dépassements horaires, notamment pour prévenir les impacts sur la santé.

– inégalités hommes/femmes :

. l’écart de salaire net médian des femmes par rapport aux hommes (temps partiels non proratisés) est de -0,45%.

. mais, chez les contractuels, l’écart atteint 3,5% en moyenne (et jusqu’à 8% pour les équivalents catégorie A !). Et cet écart commence dès le recrutement (un sondage CGT a été fait à Toulouse à ce sujet).

. ce sont les femmes des catégories A+ et A qui sont les plus concernées par l’écrêtage.

– postes non pourvus :

. DSI, DSO, DSM arrivent en tête

. difficultés à recruter : les ETPT ne sont pas tous utilisés

 

Modification des lignes directrices de gestion « promotions »

Révision partielle du document :

– promotion au 1er janvier au lieu du 1er juillet

– politique d’égalité femmes-hommes

Sur ce dernier point, la PDG indique avoir pour objectif une amélioration dans le temps du taux de promues, sans pour autant que l’égalité femmes-hommes constitue le critère principal pour les promotions. Elle souligne en effet qu’il peut y avoir des facteurs défavorables pour les femmes dans leur carrière (cela rejoint l’analyse de la CGT), la place des femmes en poste à responsabilité étant loin d’être égal à celui des hommes par exemple.

La PDG assume donc un « coup de pouce » pour les femmes et parle du besoin de faire un rattrapage structurel sans pour autant pénaliser les hommes.

Le SNM/CGT demande à ce que ce choix et cet argumentaire soient plus clairement affichés.

Pour le SNM/CGT (comme pour FO et Solidaires), ces LDG sur les promotions représentent un processus inégalitaire : entre service, entre agents… et ne font d’ailleurs plus l’objet d’échanges en CAP. Mais nous soulignons une amélioration par rapport à l’existant.

Vote sur le texte :

– abstention : FO, CGT, Solidaires

– pour : CFDT

=> dans certaines situations personnelles, les mobilités peuvent pénaliser l’accès à des promotions (les agents nouvellement arrivés dans un service ne sont pas forcément proposés). La DG assure que l’historique n’est pas oublié : n’hésitez pas à faire remonter des cas.

IPHA et heures de nuit des agents contractuels

Actuellement il s’agit d’un complément forfaitaire donc pas forcément juste.

Désormais, le fonctionnement sera le même que pour les fonctionnaires via une clause ajoutée aux contrats :

– indemnité horaire pour travail de nuit

– IPHA avec les mêmes possibilités de répartition IPHA/BHR

– BHI

Les heures de nuit 2024 seront payées en 2025. Les IPHA seront prises en compte en 2025 (acompte à l’automne, solde au printemps 2026).

Vote sur le texte : unanimité pour

Guide de gestion des contractuels

Depuis l’automne et la présentation par le DRH de nouveaux contrats, les collègues contractuels sont en colère voire en situation de souffrance.

A la demande des représentants du personnel, des amendements sont proposés au guide de gestion permettant d’acter les avancées obtenues lors de la réunion entre DG et représentants des collègues contractuels du 12 décembre dernier . Ces amendements précisent plusieurs points :

– si augmentation de salaire, elle porte sur l’ensemble du salaire (indiciaire + prime)

– pour la retraite, l’assiette des cotisations porte sur l’ensemble de la rémunération

– sur les contrats contenant une référence à un indice, mention de l’indemnité de résidence

– possibilité d’une revoyure/revalorisation avant le délais de 3 ans

PDG et DRH confirment que le texte modifié pourra encore être amélioré en GT contractuels.

Vote sur le texte : unanimité pour

Note sur le travail à distance

La Direction souhaite clarifier les conditions de Travail à Distance : personnes éligibles, postes éligibles, cas des postes répartis territorialement, conditions pour une 1ère demande de TàD et conditions de changement pour les agents déjà en TàD.

Par rapport au texte proposé par la Direction, les syndicats ont demandé :

– d’élargir le périmètre à tous les agents des DIR

– certains syndicats (dont le SNM/CGT) portent aussi la demande d’augmenter le nombre de sites au-delà des 11 listés, en incluant des sites pérennes où il y a d’autres services (CRA, pôle OBS, Référent Territorial) afin qu’il n’y ait pas de situation de travail isolé.

La PDG répond que l’idée est de créer des collectifs d’agents à distance dans les sites et souhaite pour cela limiter le nombre de sites.

Suite aux discussions, il s’avère que le texte est améliorable. Il ne sera donc pas mis aux votes à cette réunion.

La Direction va renvoyer aux syndicats une nouvelle version intégrant des corrections de forme et des clarifications demandées en séance. Les syndicats devront renvoyer leurs propositions argumentées de modifications. Le vote se fera par mail d’ici la prochaine réunion, ou lors de la prochaine réunion.

=> notre avis : il faut ouvrir des perspectives de carrière aux collègues travaillant en région. C’est pour cela mais aussi pour revenir sur un des dogmes (inefficace) de 3P que nous demandons de recréer de vrais services clim et études en région.

A suivre !

Communication de Météo-France sur les réseaux sociaux : Quitter X ? Aller sur Bluesky ?

(question intersyndicale)

La PDG estime que X reste la plateforme ayant le plus d’audience, ce qui vaut aussi pour Météo-France en particulier pour la Vigilance avec une reprise immédiate par les médias.

Depuis les évolutions récentes et le rachat de Twitter, Météo-France refuse de participer au financement de la plateforme (pas d’abonnement premium).

Au premier trimestre 2025, un compte sera ouvert sur BlueSky, avec au moins le même contenu que sur X.

Enregistrement des données informatiques et RGPD

(questions CFDT)

1. « Y a-t-il une volonté de contrôler l’origine d’un pointage (badgeuse ou web) ? Si oui et si l’information est (déjà) connue des superviseurs Pegase, ne convient-il pas d’en avertir les agents ? »

Le DRH répond qu’il n’y a pas de volonté de contrôler ou d’identifier les connexions sur Pégaseweb. Les données ne sont utilisées qu’à des fins d’informations techniques.

2. « Pouvons-nous avoir la garantie que les statistiques de consultation de l’Intramet ont vocation à être totalement anonymisées, de telle manière qu’il soit totalement impossible d’établir pour chaque agent ce qu’il a consulté sur Intramet ? »

Selon la DIRCOM, l’outil a un double identifiant anonymisé, donc l’identification ne devrait pas être possible.

Compensation des temps partiels : volume ? modalités ?

(question CGT)

Dans le Rapport Social Unique pour 2023, on lit qu’il y a 261 agents à temps partiel. Mais, selon leur quotité de temps partiel, combien d’emplois cela représente-t-il ?

La Direction répond : une cinquantaine.

Concernant la politique de compensation, la Direction rappelle qu’elle ne compense en rajoutant une personne qu’à partir de 0,8 (ex : 4 agents à 80 % dans le même service => 1 agent en +).

Les services où le 0,8 n’est pas atteint n’ont pas de compensation, et les « économies » de personnel ainsi réalisées servent à affecter des agents dans des services en sous-effectifs.

Le SNM/CGT fait remarquer qu’à l’instar de qu’il semble vouloir se faire à la DSO, il pourrait y avoir une compensation globale au niveau d’une direction, avec affectation de l’effectif compensateur dans les services où il va y avoir des départs en retraite afin d’assurer une période de recouvrement.

Le SNM/CGT souligne que des services sont en-dessous de 0,8 pour les temps partiels cumulés, mais seraient largement au-dessus si la Direction comptait aussi les temps syndicaux (ex d’élu.e.s dans les instances réglementaires) et les personnels partiellement détachés (ex des référents armée).

La direction répond qu’il faudrait alors voir au cas par cas.

Information sur le budget « missions » pour 2025

(question intersyndicale)

Les syndicats s’inquiètent d’une baisse de 20% du budget missions actuellement annoncée dans les services, ce qui va avoir un impact sur le travail des équipes.

=> La PDG rappelle que les exigences en matière d’éco-responsabilité prévoyaient de réduire de 20% le budget des déplacements entre 2019 et 2024. Or notre budget 2024 est presque aussi élevé qu’en 2019. C’est pourquoi la Direction a décidé cette forte réduction pour 2025.

Un travail d’objectivation des demandes de déplacements a été demandé par métiers et par type d’activité (déplacements à l’international, missions DSO, …). L’idée est d’avoir des critères objectifs pour répartir le budget entre les directions. Le type d’activité, l’organisation du service (travailleurs à distance, séminaires, réunions de réseaux) seront regardés.

Le budget des missions de maintenance ne baissera pas.

C’est surtout le budget pour les missions outremer et à l’international qui semble viser.

Les syndicats s’interrogent aussi sur les tarifs parfois élevés appliqués par le prestataire.

=> La Direction répond que la rémunération du prestataire résulte de l’appel d’offres.

=> notre avis : il ne faut pas opposer éco-responsabilité et conditions de travail. Les missions permettant des échanges entre collègues ne devraient pas être sacrifiées.

Avenir du CM972 au Lamentin

Quel choix de localisation est retenu par la Direction entre le futur centre d’affaires du Lamentin et le regroupement sur le site de Desaix ?

(question SOLIDAIRES)

Il faut en effet déménager le centre actuel du Lamentin, qui est trop grand et pas aux normes anti-sismisques.

2 possibilités :

– la location dans des locaux neufs dans un centre d’affaires sur l’aéroport du Lamentin,

– le regroupement à Desaix, avec la nécessité de construire un bâtiment complémentaire.

Météo-France a sollicité la DGFIP locale qui a donné son accord pour les 2 possibilités.

Un sondage réalisé auprès des agents a conclu à une préférence pour rester au Lamentin.

Le problème est que le centre d’affaires n’est pas encore sorti de terre et que l’échéance n’est pas connue.

La Direction est consciente qu’il va falloir se décider à un moment ou à un autre, mais quand ?!

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