Les discussions sur les horaires des divisions Services se sont déroulées en pleine désorganisation liée à 3P et avec un encadrement débordé.

Nous avions donc deux objectifs lors de ce CSA :

1. acter les avancées

2. éviter de dégrader les conditions de travail avec des décisions prises à la va-vite.

Nous avons obtenu un nouveau round de discussions d’ici le mois de mai qui devrait intégrer : une meilleure prise en compte des tâches et des charges de travail, une meilleure coordination entre régions.

Points positifs :

– 7 ETP supplémentaires dans les divisions services : ça devrait donner un peu de marges de manœuvre. Ouverture sur les cycles de mobilité ce printemps.

– engagement de la direction à mettre fin aux enchaînements d’horaires multiples, néfastes pour l’état de fatigue : pas de 5h45 et de nuits la même semaine.

Points à suivre :

– nouvelles discussions sur les horaires d’ici le mois de mai : vérifier que les horaires sont réalistes en regard des tableaux des tâches, vérifier que les avancées ne seront pas remises en cause, vérifier que les horaires de début de vacation, les durées des vacations ainsi que l’organisation des renforts se font bien en étudiant l’ensemble des possibilités

– impact des JO sur la DIRIF : un gros manque d’anticipation de la part de la direction

– centre météorologique corse : la direction va étudier une manière de reconnaître financièrement les contraintes.

En détail :

• Organisation des divisions Services
• JO2024
• Centre Météorologique Corse
• Périmètre du CSA ARH

Les échanges avec la direction générale ont une nouvelle fois été longs et fastidieux. Ce sont les représentants du personnel qui ont dû rappeler à plusieurs reprises le lien entre horaires et tâches à réaliser !

Discussions sur les horaires

Les représentants du personnel ont unanimement fait le constat que les discussions sur les horaires se sont déroulées de manière très hétérogène suivant les DIRs :

– réunions de services parfois normales… parfois très courtes

– passage en groupe de concertation local (GCL)… ou pas

– heures de début des vacations, durée des vacations présentées comme non-négociables… ou pas.

Pour vous aider, vous trouverez ici les différences entre les organisations de chaque région. Et ce qui pourrait être négocié.

Pour la CGT-météo, il est important de faire une nouvelle itération de ces discussions afin :

– de bien prendre en compte la charge de travail actuelle et les évolutions à prévoir (par exemple : évolution de la vigilance vers une information départementale, correction de la base alpha…).

– d’avoir une meilleure coordination entre régions en étudiant réellement l’ensemble des possibilités sur les horaires de début de vacation, les durées des vacations ainsi que l’organisation des renforts

Les horaires feront donc l’objet d’un nouveau round de discussions d’ici le mois de mai.

La CGT-météo a enfin regretté l’absence d’une deuxième fiche de poste MC, en H12. Actuellement, tous les postes de prévisionniste en CMIR sont des postes H24, ce qui peut nuire à l’attractivité des postes.

Saisonnalité

Travailler dans une équipe de prévision, c’est aussi faire face à une charge de travail opérationnelle plus élevée en saison dite « haute » et moindre en saison dite « basse ».

Pour la CGT-météo, cette saisonnalité se traduit bien souvent en une accumulation de la fatigue en période « haute ». Dans le but de limiter le plus possible les effets de cette saisonnalité, la CGT-météo demande donc à limiter le travail non opérationnel en saison « haute » en se concertant notamment avec les divisions Commerce (formations VH à dispenser hors périodes VH) et avec les divisions centrales (meilleure répartition et articulation des thématiques portefeuille).

Pour anticiper la saisonnalité du travail dans les organisations futures, la direction s’est engagée, à la demande de la CGT-météo, à fournir, pour chaque région, une estimation du bilan par agent en période haute et en période basse et ainsi, le nombre de vacation portefeuille par agent à réaliser durant l’année.

Encadrement intermédiaire

La charge de travail est lourde depuis de nombreuses années pour l’encadrement intermédiaire. C’est le cas à DIRIF/Services où les agents demandent de créer un deuxième poste de d’adjoint dans leur équipe. Cela permettrait aussi de réaliser une partie des tâches portefeuille qui ne peuvent pas être réalisées par l’effectif actuel de MC et CPR.  Pour rappel, seules la DIRIF et la DIRN n’ont pas de 2ème DA dans les divisions Services. Réponse de la DSR/D : « Si on veut un ETP quelque part, on le prend dans un autre service ».

Lors des JO2024, au sein de la DIRIF, la division Services et l’unité Médias seront en sous-effectif si rien ne change d’ici là. Plusieurs points ont été clarifiés au sujet :

Equipes de prévisionnistes

– Le constat fait par les organisations syndicales : sous-effectif très important + une charge de travail qui sera plus élevée qu’un été sans JO (productions supplémentaires notamment des bulletins ou des conférences)

– Les solutions proposées par la direction : poursuite du recrutement sur les postes vacants (non concluant pour l’instant ou date d’arrivée tardive) + appel à VMR + contrainte sur les congés simultanés

→ La direction fait principalement reposer les conséquences de son manque d’anticipation sur la bonne volonté des agents.

– Les compensations gouvernementales présentées par la direction : primes de 500 euros pour chacun des 3 critères (mise en place d’astreinte dans le service, productions supplémentaires, contrainte sur les congés) ; interrogée par la CGT-météo à ce sujet, la direction n’a pas pris d’engagement au sujet de cette compensation financière + la direction a précisé qu’il faudra étudier si les équipes impactées remplissent bien les critères d’attribution de ces primes.

→ Aucune certitude pour l’instant sur la valorisation des efforts faits par les agents pendant les JO ; prochain verdict lors du CSA-EP du 8 février.

Equipes informatiques

– La revendication des agents relayée par la CGT-météo : pas de nouvelles interfaces à développer après mi-mars pour ne pas être surchargé de travail en dernière ligne droite

– La réponse de la direction : « l’essentiel des développements ont déjà été réalisés » ; « ce n’est pas la direction de la DIRIF qui peut prendre cet engagement mais Météo-France Sports qui s’occupe spécialement des JO2024 »

– Les solutions gouvernementales présentées par la direction pour assurer la continuité de service : recours éventuelle à l’astreinte ; levée des contraintes sur la durée hebdomadaire du télé-travail.

→ Prochain point au CSA EP le 8 février 2024.

Centre Météorologique Corse

Le sous-effectif de ces dernières années oblige les collègues du CMC à assurer un système de renfort basé sur un renfort systématique l’hiver et sur des vacations exceptionnelles l’été. Résultat : les bilans montent et les contraintes se multiplient. Les collègues ont écrit aux organisations syndicales pour demander à relayer leur demande de passer à un système d’astreinte.

La CGT-météo continue de faire le constat que le système d’astreinte actuel de Météo-France n’est pas adapté aux services de prévision (rattrapage des heures en cas d’astreinte non-activée, minimum de 4 agents pour faire tourner l’astreinte…). Il y a un vrai risque de nivellement par le bas.

Dans le cadre actuel, il est pourtant possible d’améliorer les choses :

– en mettant des effectifs permettant d’assurer un système de renfort toute l’année et qui ne dégrade pas les conditions de travail des agents

– en maintenant la prise de poste à 5h45 pour tenir compte de la charge de travail

– en reconnaissant les efforts des collègues, à minima financièrement.

La direction s’est engagée à étudier le cas du CMC dans le cadre du CIA collectif « dans les prochains jours ». DIRSE/D devrait rapidement se rendre au CMC. La situation au CMC sera à nouveau à l’ordre du jour lors du prochain CSA-ARH.

Périmètre du CSA ARH

La CGT-météo a une fois de plus rappelé à la direction que le CSA-ARH a un périmètre trop large. C’est un constat, plusieurs csa ont eu lieu et certaines divisions notamment Commerce et Support n’ont pour l’instant jamais figuré à l’ordre du jour. Nous avons à nouveau demandé à la direction de revoir le périmètre de ce csa afin que les réunions entre représentants du personnel et direction portent sur le travail de l’ensemble des agents et non une partie.

Réponse de DSR/D : « Si on veut parler des problématiques spécifiques à certaines régions, on en parle en GCL. »; « C’est conjoncturel. Il y a une thématique (3P) envahissante. Si on faisait un bilan actuel, il ne serait pas représentatif. »